«  La tolérance est une notion qui définit le degré d’acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d’un individu à accepter une chose avec laquelle il n’est pas d’accord ou qui diffère de ses valeurs. Elle est associée à la notion absolue du bien et du mal. Elle s’exerce lorsqu’on reconnaît qu’une chose est mal, mais que combattre ce mal engendrerait un mal encore plus grand. »
- Anonyme

Être vraiment tolérant, c'est d'abord admettre que chacun puisse exprimer sa pensée et agir selon ses convictions, pour autant que cela ne porte pas atteinte à la liberté et aux droits d'autrui. Mais être tolérant, c'est aussi reconnaître à chacun la liberté et le droit de dire pourquoi il n'est pas d'accord avec telle orientation, tel enseignement ou telle pratique, et de prendre les décisions que lui dicte sa conscience. Federico Mayor, Directeur général de l'UNESCO en 1995disait ceci : « La Tolérance n'est ni concession ni indifférence. La Tolérance, c'est la connaissance de l'autre. C'est le respect mutuel né d’une compréhension réciproque tant dans notre vie professionnelle que personnelle. Laissons-là les vieux mythes et souscrivons aux résultats des recherches actuelles: l'homme n'est pas violent par nature. L'intolérance n'est pas inscrite dans nos gènes. La peur et l'ignorance sont les racines de l'intolérance, et ses mécanismes peuvent s'inscrire dans le psychisme humain dès le plus jeune âge. »

L’intolérance

Elle se définit comme suit : « C’est de ne pas accepter qu’un autre puisse avoir une idée différente de la sienne. C’est exiger que l’autre ait de gré ou de force les mêmes idées que soi-même. »

L’intolérance se cache dans la partie « ombre » de l’être humain. Elle est une réaction viscérale face à certaines attitudes et comportements des autres êtres humains ou simplement face à des changements qui nous semblent injustifiés.

Nous sommes intolérants lorsque nos valeurs sont en cause. Sommes-nous prêts à les défendre bec et ongles? Pour certains c’est évident. D’autres préfèrent ménager la chèvre et le chou et rester discrets, mais ils n’en pensent pas moins. Sur la place publique, on a peur des conséquences de nos paroles, alors mieux vaut garder le profil bas et s’abstenir de donner son opinion.

CONCLUSION

J’ai lu quelque part que c’est le fanatisme qui est le contraire de la tolérance. Qu’en acceptant difficilement la différence chez les autres, on risque d’être discriminatoire et méprisant. En acceptant le fait que l’intolérance est universelle, ne peut-il pas y avoir place à la mesure ! Presque tous les êtres humains aspirent au bien-être physique, mental, intellectuel, professionnel et matériel. Malheureusement tous n’ont pas la même chance. Le danger est de se croire supérieur sous prétexte d’être plus riche ou plus intelligent que la moyenne. Rappelons-nous qu’on ne sait jamais de qui on aura besoin un jour, qui nous sauvera la vie, qui s’occupera de nous lorsqu’il n’y aura plus personne et alors on conviendra que l’argent et le niveau n’ont rien à voir avec l’affection, l’amitié et le plaisir de communiquer mais plutôt avec notre générosité naturelle envers d’autres être humains.

Danielle Coulombe PCC